Aloha !

 
Un voyage, un départ, un “je lâche tout”…..
Et si je libérais toutes mes peurs durant cette année initiatique….
 
Je suis née et j’ai eu durant mes 20 premières années peur de TOUT, de la vie, la mort, la maladie, la mort de mes proches, la maladie, l’explosion de la planète, le peur de ne pas être aimer, la peur d’aimer, la peur de vivre, la peur de mourir, la peur de “que vais je faire de ma vie”, la peur de grandir, la peur de ne pas trouver ma place, la peur de réussir, de rater, de ne pas savoir, de ne pas comprendre, de ne pas être accepter, d’être juger, d’être abandonner, d’être une moins que rien, de ne pas sortir de la boulimie, de ne pas sortir de la dépression, la peur de guérir, la peur qu’on ne me voit plus, la peur des insultes, la peur de l’école, du journal télé, des études, des amis, des autres, de moi……
 
J’avais peur de parler aux commerçants, d’aller acheter du pain, de téléphoner pour un renseignement. J’avais peur de manger, de grossir, de mincir, de changer, de devenir femme, de devenir humaine. Peur que l’on me voit, ou que je n’existe plus. peur de me parler, peur d’écouter, peur d’être folle, peur d’être moi.
 
De 20 à 39 ans, j’ai décidé que tout près de mes plus grandes peurs se trouvaient mes plus grands accomplissements.
 
j’ai décidé d’oser m’aimer, me transformer, m’écouter, acter, changer, créer, j’ai décider d’agir comme si la peur n’existait plus. j’ai décidé d’être par dessus tout courageuse. j’ai décidé d’acter rapidement, d’être plus impulsive quitte à me tromper, j’ai compris que l’on ne se trompe jamais… on s’apprend.
 
J’ai compris que la peur partait dès que le premier pas était fait.
 
j’ai compris que tout était dans l’action, dans mon cœur, dans mon intuition, dans le maintenant, dans l’univers.
 
Qu’est ce qui me rend vivante? J’ai décidé d’écouter la réponse et de la vivre.
J’ai décidé que ma vie serait comme un grand champ des possibles. J’ai décider de parler à mes peurs, chaque jour , 1000 fois par jour, j’ai décidé de jouer avec, de rater aussi, et de me cacher sous ma couette.
 
puis j’ai décidé de ressortir de mon trou de petite sourie et d’y aller à nouveau dans le grand terrain de la vie. J’ai choisi encore et encore d’avancer, même si j’en pleurait, même si c’était une vraie bataille de moi à moi.
 
J’ai décidé d’aimer, de m’aimer, de me laisser aimer, de devenir maman même si l’avenir de la planète me faisait peur.
 
J’ai décidé de créer, de créer ma société faite de mes petites mains et de mes ressentis. J’ai continué de croire en mes rêves de tour du monde, de découvertes, de voyage. J’ai décidé de créer mon moule à moi qui se transforme sans cesse. J’ai décider d’écouter de tout chambouler, d’hurler, de crier, de pleurer, d’exister, tant de fois.
 
J’ai compris que la société entière nous gardait dans la peur pour tout, tout le temps, que c’était fait exprès, avec le joli moule en kit pour tous….
 
j’ai compris que je pouvais modifier tout cela, à tout instant. que je pouvais aller à contre courant. Que je pouvais tout oser, tout demander, tout créer même en ayant peur. j’ai décidé de frissonner, de vibrer.
 
A un mois de mes 40 ans je dépasse encore des peurs lors de ce voyage incroyable, des peurs de mon enfance qui reviennent, des peurs très profondes. et je choisis de continuer à écouter mon cœur, à écouter mon intuition, à écouter ce qui me rend vivante.
 
nous pouvons tous dépasser cela, cela se dépasse à tout instant, chaque jour, chaque instant présent. C’est une rigueur de vie d’avancer avec la peur, d’avancer avec la vie, d’avancer avec la confiance.
 
J’ai décider de transmuter mes pensées de peurs, mes paroles de peurs, les paroles de peurs des autres en positif, en joie, en sourire intérieur.
 
Je n’ai pas fini, c’est un long chemin, et je l’aime ce chemin, j’ai encore des défis, des combats, des embrassades à vivre avec des peurs. Mais je sais qu’elles sont la source de ma plus grande lumière.
 
On ne dépasse pas toutes ses peurs en une fois, c’est en une vie, voir plusieurs, chaque jour, en regardant chacune de nos peurs, de la plus infime, à la plus profonde, de la plus silencieuse à la plus sauvage, car derrière se trouve la LIBERTÉ d’ÊTRE.
 
Que feriez vous maintenant si la peur n’existait pas?
Que feriez vous si la puissance de la vie vous traversait là maintenant?
 

 

Claire

 

3 Commentaires

  1. Stephan Collins

    Bonjour Claire et merci pour votre beau témoignage. Il est clair (c’est approprié de le dire!), sincère et utile. Outre la peur salutaire qui nous fait fuir devant le danger réel, nous vivons trop souvent enveloppé dans une peur omniprésente à un tel point que nous ne la sentons pas d’autant plus qu’elle est tant une part tant un moteur de la culture dans laquelle nous grandissons. Nous la subissons et nous la maintenons. A chacun donc de faire cet effort du développement personnel pour apprendre à se faire confiance et découvrir qu’il s’agit bien souvent d’une peur imaginée qui nous désert, qui nous empêche de vivre pleinement en allant vers l’inconnu, vers l’autre et vers la vie. Pour y arriver, le premier pas consiste à s’ouvrir à l’idée que cette peur n’est pas inévitable mais qu’au contraire elle est surmontable, j’allais dire, démontable. J’en termine avec une expérience personnelle que je me suis imposée pas plus tard que hier soir en me promenant – plus tardivement dans la journée qu’à l’habitude – dans la forêt d’Argonay, dans la pénombre de cette forêt, seul, en écoutant la sixième symphonie de van Beethoven. A force de ne plus y voir clair (encore vous !), la peur s’est emparée de moi – petitement au départ, je l’ai laissé grandir – et j’ai fini par saisir cette opportunité pour aller à son encontre, la reconnaître pour ce qu’elle n’est pas et par la même occasion la défaire. Ce fut libérateur et source de fierté personnelle !

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    • claire Yümnity

      superbe temoignage et superbe etape liberatrice, merci beaucoup pour votre message 🙂 je vous embrasse

      Réponse

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